Je vous ai trouvé un article assez intéressant sur la réussite de quelques Français au Costa Rica Publié le 23 mai 2017 à 15:58 Mis à jour le 25 mai 2017 à 12:33 Sophie et Nicolas, un hôtel d'un genre particulier Installés sur la côte pacifique nord, dans la province du Guanacaste à Playa Grande depuis un an, Sophie et Nicolas ont ouvert un hôtel d'un genre un peu particulier, du "glamping", des tentes de luxe au milieu de la nature. "Nous sommes partis il y a six ans, nous voulions connaître de nouveaux horizons, mais il nous fallait un pays qui ait un bon niveau d'éducation pour nos enfants, un bon niveau de santé, une nature riche, du soleil, du surf, la plage…" Avec une formation de BTS Action commerciale pour Sophie et un bac+4 à l'Iseg de Bordeaux pour Nicolas, une expérience dans la restauration et l'hôtellerie, le couple a pu réaliser son rêve et profiter de la "pura vida" ! Vincent Lauriou, heureux malgré ses 48h de travail hebdomadaire !Installé depuis quatre ans à Santa Ana, près de San José, Vincent s'est marié à une Costaricienne et a choisi de s'installer au Costa Rica après avoir vécu quelques années en couple en France. "J'ai suivi une formation en informatique en reconversion professionnelle avec le Cnam de Marseille. Avec mon diplôme de niveau bac +2, je suis développeur web dans une entreprise qui fournit des services aux sportbooks, comme des applications informatiques, service aux clients, etc. Je travaille 48h/semaine ! Les ingénieurs en informatique sont plutôt bien formés ici et c’est très enrichissant de travailler avec eux." Vincent est heureux de sa vie au Costa Rica, où il a de nouveaux amis notamment parmi une communauté française très active. "Par contre, les conditions de travail sont un peu plus difficiles ici. On travaille en général beaucoup plus qu'en France, le marché du travail est très flexible, d'où une moins grande sécurité… Ici, pas d'indemnité chômage, ce qui est un peu stressant !" Nicolas Dreyfus, une création d’entreprise réussieInstallé à San José dans le quartier résidentiel d’Escazu, Nicolas Dreyfus est arrivé au Costa Rica en 2007, après l’obtention de son diplôme de l’EM Lyon business School MSC of Management. "Avec mon associée, nous voulions tenter une expérience à l’international, autour du vin, et plutôt en Amérique latine. Nous avons réalisé une étude de marché sur plusieurs pays, et nous avons finalement choisi le Costa Rica car c'est le pays qui offrait un marché prometteur, une sécurité juridique et monétaire intéressante et un cadre de vie agréable. Sans expérience, nous ne voulions pas attaquer tout de suite un marché trop important." Les deux jeunes Français ont alors créé une entreprise d’importation et de distribution de vins, liqueurs et produits alimentaires. "L’adaptation aux relations de travail a été difficile mais s’est faite assez rapidement. Les Costariciens ont une approche du travail différente, ils sont beaucoup moins tolérants au stress ou à la confrontation. Il faut souvent faire preuve de diplomatie et ne pas être trop direct. Nous avons une belle qualité de vie. J’apprécie beaucoup la qualité du service dans la vie quotidienne, l’espace disponible et la nature assez présente." Un expatriation heureuse, même si la taille réduite du pays limite les activités sociales et culturelles. Les Echos
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Par Laurine Benjebria, France Bleu
À compter du 1er janvier 2022, pour acheter un logement, vous ne pourrez plus vous engager sur des remboursements interminables auprès de votre banque. Les conditions d'octroi des prêts immobiliers vont évoluer, ils ne pourront notamment pas excéder les 25 ans. Une loi va bientôt interdire aux particuliers d'emprunter sur plus de 25 ans pour acheter un bien immobilier. De nouvelles règles d'octroi de prêt contraignantes pour les banques entrent en vigueur à partir du 1er janvier 2022. Il faudra également que le taux d'endettement de l'emprunteur n'excède pas les 35%. Fini les prêts immobiliers sur 30 ou 35 ans Depuis 2019, le Haut Conseil de stabilité financière recommande de mettre fin aux remboursements interminables, mais bientôt cela deviendra une obligation. De nouvelles règles viennent donc, dès le 1er janvier 2022, lui donner raison. Les banques ne pourront plus proposer d'emprunt sur période de plus de 25 ans pour les biens immobiliers. Depuis quelques années, la durée moyenne des crédits immobiliers augmente. En novembre 2021, elle était de 20 années, contre 18,9 en novembre 2018, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA. Un taux d'endettement limité à 35% Le taux d'endettement de l'emprunteur ne pourra pas non plus dépasser les 35%. Jusqu'à présent, la limite était fixée à 33%. Ce nouveau taux doit aussi inclure le coût de l'assurance-emprunteur. L'objectif de ces mesures est d'éviter l'endettement excessif des ménages. En vingt ans, le taux d'endettement des ménages n'a cessé d'augmenter : il est passé de 53,4% du revenu disponible brut au premier trimestre 2001, à 100,9% au premier trimestre 2021, selon le Haut Conseil de stabilité financière. "Si on était resté à la situation antérieure, où les prêts s'allongeaient toujours, où cette mensualité rapportée aux revenus augmentait, il y aurait eu un risque", avertissait sur France 2 en septembre le gouverneur de la Banque de France. Mais François Villeroy de Galhau assure que le surendettement n'a pas augmenté, malgré la crise économique liée à la crise sanitaire : "Il y a même eu une baisse de 16% sur les sept premiers mois de 2021 par rapport à la situation équivalente en 2019", a-t-il précisé. Les banques pourront cela dit déroger à ces nouvelles obligations, mais seulement pour 20% de la production de nouveaux crédits. En outre, ces contraintes ne s'appliquent pas aux prêts relais, aux regroupements de crédits, aux crédits faisant l'objet d'un renégociation, ni à ceux qui ont été consentis pour le remboursement anticipé d'un crédit souscrit auprès d'un autre établissement de crédit. |
BBC
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